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La centrale et les locaux de thermodynamique du Val Benoît.

Ce bâtiment, situé au Nord-Ouest du site, est sans doute le plus visible du Val Benoît, grâce en partie à sa tour de 50 mètres de haut et ses volumes cubiques largement vitrés.

C’est aussi celui dont la conception est la plus complexe, du fait de la diversité des affectations qu’il devait abriter.

La volonté des ingénieurs de l’époque fut de créer une installation la plus autonome possible, et d’utiliser la vapeur produite avec un rendement maximum.

Les plans ont été dressés par l’architecte Duesberg. Il semble cependant que de nombreux conflits durant l’élaboration de ceux-ci ont conduit le Professeur F. Campus, Ingénieur en chef  du projet du Val Benoît, à reprendre le chantier et la réalisation du bâtiment.

L’installation thermique se compose de deux chaudières au charbon, chacune alimentée automatiquement par un silo d’une contenance de 100 tonnes. La vapeur produite est alors envoyée dans un détendeur/désurchauffeur, permettant d’adapter la température et la pression aux différentes utilisations. Une première partie était envoyée dans un turbo alternateur afin d’alimenter les instituts en électricité. Une seconde permettait de chauffer l’eau pour le chauffage de tous les instituts. Cette eau était alors acheminée dans les différents bâtiments dans des tuyaux, passant dans des galeries souterraines de 2 mètres par 2.

La dernière partie de la vapeur, enfin, était quant à elle destinée au laboratoire de thermodynamique, accolé à la centrale, où elle servait à faire fonctionner différent moteurs et autres machines dans un but didactique et d’étude.

L’installation électrique a été réalisée par les Usines Balteau, société qui existe toujours à l’heure actuelle.

Quel était donc le rôle de la tour alors ?

La tour a souvent posé question, à quoi sert-elle, pourquoi est-elle si haute, que contient-elle,…

Souvent considérée, à tort, comme la cheminée de la centrale, c’était en fait un lieu destiné aux tests tournant pour la plupart autour du manomètre au mercure de marque Brown-Boveri qu’elle abritait. Ce manomètre mesurait 36 mètres de haut. Il permettait de réaliser des essais sous de très hautes pressions et de calibrer des manomètres de tailles plus modestes. Se trouvait également une réserve d’eau de 40 mètres cubes, pouvant servir en cas d’incendie, un ascenseur et deux terrasses pour réaliser des essais sur les vents.

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